Buchenwald : l�gende et r�alit�

Mark Weber

L�article suivant, traduit de l�am�ricain par Jean Plantin, a paru initialement dans la revue r�visionniste am�ricaine The Journal of Historical Review, vol. 7, n� 4, hiver 1986-1987, p. 405 417.

Buchenwald est consid�r� par beaucoup de monde comme l�un des plus tristement c�l�bres � camps de la mort � que l�Allemagne ait poss�d�s pendant la guerre. N�anmoins, cette image soigneusement entretenue offre peu de ressemblance avec la r�alit�. Aujourd�hui, plus de cinquante ans apr�s la fin de la seconde guerre mondiale, ce camp m�rite un autre regard plus objectif.

Histoire et fonction

Le camp de concentration de Buchenwald �tait situ� sur une colline bois�e, � l�ext�rieur de Weimar, dans ce qui fut jusqu�en 1990 l�Allemagne de l�Est. Il fut ouvert en juillet 1937. Jusqu�aux ann�es de guerre, presque tous les d�tenus �taient des criminels professionnels ou des prisonniers politiques (la plupart d�entre eux d�ardents communistes). Quelques-uns des 2 300 d�tenus de Buchenwald furent amnisti�s en 1939 � l�occasion du 50e anniversaire de Hitler. Quand la guerre se d�clencha en septembre 1939 la population du camp �tait de 5 300. Elle s�accrut lentement jusqu�� atteindre 12 000 d�tenus au d�but 1943 puis augmenta rapidement � mesure qu�on amena de nombreux travailleurs �trangers, en particulier des Polonais, des Ukrainiens et des Russes, pour �tre employ�s dans la production de guerre [1].
Pendant les ann�es de guerre, Buchenwald se d�veloppa en un vaste complexe de plus d�une centaine d�usines satellites, de mines et d�ateliers �tendus sur une large partie de l�Allemagne. La plus importante de ces usines fut probablement l�usine souterraine de Dora, qui produisait des missiles V-2. En octobre 1944 elle devint le camp ind�pendant de Nordhausen (Mittelbau) [2].
Plusieurs milliers de juifs arriv�rent � Buchenwald de Hongrie et de plusieurs camps orientaux en 1944 et 1945. La plupart avaient �t� �vacu�s par chemin de fer d�Auschwitz et d�autres camps menac�s par l�avance de l�Arm�e rouge [3].
Le nombre des d�tenus s�accrut consid�rablement pendant les derniers mois de la guerre : 34 000 en novembre 1943, 44 000 en avril 1944 et 80 000 en ao�t 1944. Un pic mensuel fut atteint � la fin de f�vrier 1945, moment o� 86 000 d�tenus �taient entass�s dans le camp fortement surpeupl�. Pr�s de 30 000 d�tenus furent �vacu�s de Buchenwald pendant la semaine qui pr�c�da la prise de contr�le par l�arm�e am�ricaine le 11 avril 1945. Au total 239 000 personnes furent intern�es dans le camp entre 1937 et avril 1945 [4].

Le commandant et sa femme

Le premier commandant, Karl Koch, dirigea Buchenwald de 1937 au d�but 1942, date � laquelle il fut transf�r� � Majdanek. Il se r�v�la un administrateur plein de brutalit� et corrompu qui s�enrichit avec des objets de valeurs vol�s � de nombreux d�tenus, qu�il faisait ensuite tuer pour dissimuler ses vols. Le m�decin du camp, Waldemar Hoven, assassina de nombreux d�tenus avec le concours de Koch et de l�organisation clandestine communiste du camp. Koch fut finalement inculp� de meurtre et de corruption par un tribunal SS, reconnu coupable et ex�cut� [5].
Sa femme, Ilse Koch, fut impliqu�e dans nombre des crimes de son mari, mais l�accusation grotesque selon laquelle elle aurait fait confectionner des abat-jour et d�autres articles � partir de la peau de d�tenus assassin�s n�est qu�une fable. Cette all�gation fut lanc�e par les membres de l�accusation des �tats-Unis lors du grand proc�s de Nuremberg [6].
Le g�n�ral Lucius D. Clay, commandant en chef des forces am�ricaines en Europe et gouverneur militaire de la zone d�occupation am�ricaine de l�Allemagne de 1947 � 1949, r�examina avec soin le cas d�Ilse Koch en 1948 et d�couvrit que, quels qu�aient �t� ses autres m�faits, l�accusation concernant les abat-jour �tait sans fondement. Il commua sa peine de prison � vie en quatre ans d�emprisonnement et informa le minist�re de la Guerre � Washington : � Il n�existe aucune preuve convaincante qu�elle [Ilse Koch] ait s�lectionn� des d�tenus pour l�extermination afin de se procurer des peaux humaines ou qu�elle ait poss�d� des articles faits en peau humaine. [7] � Interrog� en 1976, Clay se rem�mora l�affaire :

Nous avons jug� Ilse Koch. [...] Elle fut condamn�e � la prison � vie, peine que j�ai commu�e en trois [quatre] ans. Et il faut dire que notre presse n�aima pas �a du tout. Elle avait �t� an�antie par le fait qu�un reporter entreprenant qui avait d�abord p�n�tr� chez elle lui avait donn� le splendide nom de � chienne de Buchenwald �, et qu�il y avait trouv� des abat-jour blancs qui, �crivit-il, �taient faits � partir de chair humaine.
Eh bien, il apparut qu�il s�agissait en r�alit� de peau de ch�vre. Mais, au moment du proc�s, c��tait encore de la chair humaine. Il �tait presque impossible pour elle de pouvoir b�n�ficier d�un proc�s �quitable.
[...] Les Allemands se saisirent de sa personne et la condamn�rent � 12 ans de prison pour le traitement inflig� � son propre peuple. Mais il ne s�agissait pas r�ellement d�un crime de guerre au sens strict du terme.
Et tel est le genre de choses dont nous devions nous occuper tout le temps [8].

L�existence des d�tenus

Il ne fait gu�re de doute que de nombreuses atrocit�s ont �t� commises contre les d�tenus � Buchenwald. Cependant, au moins une tr�s grande partie d�entre elles furent commises, non point par les gardes allemands SS, mais par l�organisation clandestine communiste du camp qui acquit un contr�le interne presque total apr�s 1943. Un document d�taill� du 24 avril 1945 des services de renseignements de l�arm�e am�ricaine intitul� : Buchenwald : A Preliminary Report a confirm� cette remarquable situation [9]. Cette analyse confidentielle est rest�e classifi�e jusqu�en 1972.
Dans une courte pr�face, Alfred Toombs, chef des services de renseignements de l�arm�e qualifiait ce rapport secret d� � un des plus importants expos�s �crits jusqu�� pr�sent sur un aspect de la vie dans l�Allemagne nazie � car il � raconte de quelle mani�re les prisonniers [de Buchenwald] eux-m�mes avaient organis� une terreur sanglante au sein de la terreur nazie �. L�exactitude d�ensemble du rapport avait �t� confirm�e par des voies ind�pendantes, ajoutait Toombs.
Quand de tr�s grands nombres d��trangers commenc�rent � arriver au camp pendant les ann�es de guerre, notait le rapport confidentiel, les SS, � court de personnel, estim�rent n�cessaire de d�l�guer une part encore plus importante de l�administration du camp aux d�tenus eux-m�mes. Dans la pratique, cela signifiait qu�en 1943 l�organisation communiste des d�tenus, bien structur�e et disciplin�e, avait virtuellement pris le contr�le total du fonctionnement interne du camp. Comme l�expliquait le rapport :

Les d�tenus privil�gi�s [trusties] jouissaient de larges pouvoirs sur leurs cod�tenus. Au d�but ils �taient choisis presque exclusivement parmi les criminels allemands. Cette p�riode dura jusqu�en 1942. Mais, peu � peu, les communistes commenc�rent � prendre le contr�le de cette organisation. Ils �taient les pensionnaires les plus anciens, ayant s�journ� de 10 � 12 ans dans les camps de concentration [...]. Ils faisaient corps avec une remarquable t�nacit� alors que les �l�ments criminels ne recherchaient que leur propre bien-�tre individuel et avaient une faible coh�sion de groupe. Les communistes maintenaient une excellente discipline et ils re�urent une part de responsabilit� de l�ext�rieur du camp. Ils �taient intelligents et poss�daient les qualifications techniques pour diriger les diff�rentes industries �tablies au camp.
Leur marche en avant ne se fit pas sans r�sistance de la part des criminels, mais les criminels furent peu � peu �limin�s du pouvoir, en partie par l�intimidation, et en partie gr�ce aux SS. De nombreux criminels furent tu�s par bastonnades, pendaisons ou par des injections de ph�nol dans le coeur ou d�air ou de lait dans les veines. Les injections �taient une sp�cialit� du m�decin du camp [Hoven], qui devint un partisan de la faction communiste.
[�]
En plus des positions cl�s dans l�organisation des d�tenus privil�gi�s, il y avait un certain nombre de places fortes communistes dans l�administration du camp. L�une �tait l�organisation d�approvisionnement en nourriture par laquelle les groupes favoris�s recevaient des rations raisonnables tandis que d�autres �taient r�duits au stade de la famine. Une deuxi�me �tait l�h�pital (Revier) dont le personnel �tait presque exclusivement compos� de communistes. Ses installations servaient dans une large mesure � soigner les membres de leur parti. [...]. Une autre place forte communiste �tait la salle des effets (Effektenkammer). [...] [Chaque] d�tenu allemand privil�gi� obtenait de bons v�tements et de nombreux autres objets de valeur. Les communistes de Buchenwald, apr�s dix ou douze ans dans les camps de concentration, sont habill�s comme de prosp�res hommes d�affaires. Certains affectionnent des vestes en cuir et de petits bonnets ronds qui �voquent la marine allemande, apparemment l�uniforme de la r�volution.

� la suite de cela :

[...] [Au] lieu d�un tas de cadavres ou d�une foule en d�sordre en train de mourir de faim, d�individus sans chef, les Am�ricains [qui s�empar�rent du camp] trouv�rent une organisation disciplin�e et efficace � Buchenwald. Le m�rite en revient incontestablement au Comit� du camp autoconstitu�, un groupe purement communiste domin� par les leaders politiques allemands.
[...] [Les] d�tenus privil�gi�s, qui finirent par �tre presque exclusivement des Allemands communistes, avaient pouvoir de vie et de mort sur tous les autres d�tenus. Ils pouvaient condamner un homme ou un groupe � une mort presque certaine [...]. Les d�tenus privil�gi�s communistes ont �t� directement responsables d�une grande partie des brutalit�s commises � Buchenwald.

Les chefs de bloc communistes, notait le rapport, outrepassaient personnellement leurs droits et � for�aient parfois des blocs entiers � se tenir nu-pieds dans la neige pendant des heures, manifestement de leur propre initiative �. Les communistes tu�rent un � grand nombre � de d�tenus polonais qui refus�rent de se soumettre � leur autorit�. Ils forc�rent les d�tenus fran�ais � leur remettre des milliers de colis de la Croix-Rouge. Le rapport mentionnait les noms de plusieurs chefs communistes du camp particuli�rement brutaux.
Il confirmait que le m�decin du camp, le Dr. Hoven, avait �t� un important alli� des communistes qui tua de nombreux criminels et prisonniers politiques anticommunistes par des injections mortelles. Une �quipe d�enqu�teurs SS d�couvrit ses activit�s pendant la guerre et le condamna � mort pour meurtre. Cependant, en raison du manque critique de m�decins d� � la guerre, on commua sa peine apr�s qu�il eut effectu� 18 mois de prison. Apr�s la guerre, les communistes essay�rent de prot�ger leur alli�, mais Hoven fut condamn� � mort une seconde fois par un tribunal militaire am�ricain et ex�cut� en 1948.
Les communistes du camp conserv�rent d��troites relations avec le parti communiste clandestin et bien organis� � l�ext�rieur. � Un d�tenu sortait r�guli�rement de Buchenwald pour �tablir le contact avec un messager communiste apportant nouvelles et instructions. Li� par sa loyaut� au parti, l�homme du contact ne fit jamais usage de cette opportunit� pour s��chapper personnellement. � L�organisation militaire communiste du camp poss�dait trois mitrailleuses, cinquante fusils et un certain nombre de grenades � main. Les communistes allemands vivaient mieux que n�importe quel autre groupe. � Encore � pr�sent �, notait le rapport, � on peut les distinguer du reste des d�tenus par leurs joues vermeilles et leur sant� robuste, bien qu�ils aient s�journ� dans des camps de concentration pendant beaucoup plus longtemps que les autres �.
Enfin, les auteurs du rapport mettaient en garde contre la notion simpliste et na�ve selon laquelle on pouvait faire confiance aux anciens d�tenus et les aider, uniquement parce qu�ils avaient �t� intern�s dans les camps allemands. � Certains sont en fait des "bandits", des criminels originaires de toute l�Europe ou des travailleurs �trangers en Allemagne qui ont �t� pris en train de voler. [...]. Ils sont abrutis, d�plaisants � regarder. Il est facile d�adopter la th�orie nazie selon laquelle ce sont des sous-hommes. �
Un livre publi� en 1961 par le � Comit� international de Buchenwald � bas� � Berlin-Est et dirig� par les communistes d�crit avec fiert� les activit�s pendant la guerre du r�seau clandestin communiste du camp. Ce r�seau poss�dait un journal clandestin, un �metteur radio ill�gal, un orchestre de d�tenus (qui jouait des chansons communistes), une grande biblioth�que et m�me une organisation militaire. Il tint des c�r�monies communistes et des r�unions politiques, et pratiqua un sabotage �tendu de la production de guerre allemande [10].
L�ancien d�tenu de Buchenwald Ernst Federn, un juif, expliqua apr�s la guerre comment l�organisation communiste du camp avait coop�r� avec les SS pour accro�tre son propre pouvoir et �liminer les opposants et les ind�sirables. Il rappela que le chef de la section juive de l�organisation communiste du camp, Emil Carlebach, � avait d�clar� tout � fait franchement que, pour lui, seuls ses amis [communistes] comptaient, que tous les autres pouvaient aussi bien mourir �. Federn rapporta qu�il avait personnellement assist� � deux actes de brutalit� commis par Carlebach, qui fut doyen de block de 1942 � 1945. Dans un cas il avait ordonn� la mort d�un cod�tenu juif pour avoir, pr�tendument, maltrait� des d�tenus dans un autre camp. En une autre occasion Carlebach avait personnellement frapp� � mort un d�tenu juif �g� de Turquie parce qu�il n�avait pu s�emp�cher de se soulager � l�int�rieur des baraquements [11].
De m�me, un Anglais qui passa 15 mois � Buchenwald rapporta apr�s la guerre que l�organisation communiste du camp ne consid�rait pas qu�il valait particuli�rement la peine de garder en vie les d�tenus juifs [12].
Ces derni�res ann�es, des organisations homosexuelles ont pr�tendu que des milliers d�homosexuels avaient �t� � syst�matiquement extermin�s � dans les camps de concentration allemands. Bien qu�il soit vrai que nombre d�entre eux ont �t� intern�s en tant que criminels, aucun homosexuel n�a jamais �t� tu� par les Allemands pour cette seule raison. Il est bon de rappeler �galement que, pendant les ann�es 1930 et 1940, l�homosexualit� �tait consid�r�e comme un crime odieux dans la plupart des pays du monde, y compris aux �tats-Unis.
Un ancien d�tenu de Buchenwald se rappelait en 1981 : � [...]. Les homosexuels �taient opprim�s par les nazis en raison de leurs moeurs sociales [...]. A Buchenwald, un grand nombre d�entre eux n�ont pas �t� tu�s par les nazis mais par des prisonniers politiques [des communistes], � cause du comportement agressif et choquant des homosexuels. [13]
Les conditions au quotidien �taient bien meilleures que la plupart des descriptions ne voudraient le sugg�rer. Les d�tenus pouvaient recevoir et envoyer deux lettres ou cartes postales par mois. Ils pouvaient recevoir de l�argent de l�ext�rieur. Les d�tenus �taient �galement pay�s pour leur travail avec la monnaie sp�ciale du camp qu�ils pouvaient utiliser pour acheter une grande diversit� d�articles � la cantine du camp. Ils jouaient au football, au handball et au volley-ball pendant leur temps libre. Les matches de football avaient lieu le samedi et le dimanche sur le terrain de sports du camp. Une importante biblioth�que offrait un grand choix de livres. Il y avait un cin�ma tr�s fr�quent�. Il y avait �galement des spectacles de vari�t�s et des groupes musicaux montaient r�guli�rement des concerts sur la place centrale. De nombreux d�tenus avaient acc�s au bordel, qui employait 15 prostitu�es � l�arriv�e des Am�ricains [14].

Une usine d�extermination ?

Les Am�ricains qui arriv�rent � Buchenwald en avril 1945 d�couvrirent des centaines de d�tenus malades et de nombreux cadavres non enterr�s dans le camp. D�horribles photographies de ces sc�nes macabres furent imm�diatement diffus�es � travers le monde et ont �t� largement reproduites depuis, donnant l�impression que Buchenwald �tait un centre de massacre diabolique.
Le gouvernement am�ricain encouragea cette impression. Un rapport de l�arm�e am�ricaine � propos de Buchenwald pr�par� � l�attention de l��tat-major supr�me alli� en Europe et rendu public � la fin avril 1945 d�clara que la � mission du camp � �tait d��tre � une usine d�extermination � [15]. Et deux semaines apr�s �tait publi� un rapport du Congr�s am�ricain sur les camps allemands, utilis� plus tard comme document lors du proc�s de Nuremberg, qui d�crivait Buchenwald comme une � usine d�extermination � [16].
Cette description, vraisemblable en apparence, est n�anmoins compl�tement fausse. La grande majorit� de ceux qui sont morts � Buchenwald ont p�ri pendant les derniers mois chaotiques de la guerre. Ils succomb�rent � la maladie, souvent aggrav�e de malnutrition, malgr� les efforts malheureusement insuffisants pour les garder en vie. Ils furent victimes, non d�un programme d�� extermination � mais plut�t du terrible surpeuplement et du s�v�re manque de nourriture et de produits pharmaceutiques d� � un effondrement g�n�ral de l�ordre en Allemagne pendant la phase finale tumultueuse de la guerre.
� c�t� de ces victimes indirectes de la guerre se trouvaient de nombreux d�tenus en bonne sant�. B. M. McKelway inspecta Buchenwald peu apr�s la prise de contr�le par les �tats-Unis en tant que membre d�un groupe de directeurs et de r�dacteurs de journaux am�ricains. Il raconta que � beaucoup parmi les centaines de d�tenus que nous avons vus semblaient en bonne sant� tandis que les autres, souffrant de dysenterie, de typhus, de tuberculose et d�autres maladies, n�avaient plus que les os et la peau � [17].
Une indication frappante de ce que Buchenwald n��tait pas un camp d�� extermination � est le fait que certains des d�tenus �taient des enfants trop jeunes pour travailler. On a estim� qu�un millier de gar�ons, �g�s de deux � seize ans, �taient log�s dans les deux baraques sp�ciales r�serv�es aux enfants. Des convois de trains d�enfants juifs arriv�rent de 1942 � 1945. Certains arriv�rent d�Auschwitz en 1943. D�autres enfants juifs vinrent de Hongrie et de Pologne [18]. Le rapport confidentiel de l�arm�e am�ricaine du 24 avril 1945 notait le � spectacle des � plus remarquables offert par les enfants � qui � couraient dans tous les sens, hurlant et jouant � [19].
Trente ans apr�s la guerre, le fameux � chasseur de nazis � Simon Wiesenthal a lui-m�me reconnu qu�� il n�y a pas eu de camps d�extermination sur le sol allemand [20].

Le mensonge de la chambre � gaz

Le mensonge peut-�tre le plus haineux diffus� apr�s la guerre � propos de Buchenwald est l�accusation selon laquelle les Allemands y avaient extermin� des d�tenus dans des chambres � gaz. Un rapport officiel du gouvernement fran�ais soumis au tribunal de Nuremberg � titre de pi�ce � conviction d�clara avec une certaine dose d�imagination : � Tout �tait pr�vu dans ses plus petits d�tails. En 1944, � Buchenwald, on a m�me prolong� une voie ferr�e pour que les d�port�s soient conduits directement jusqu�� la chambre � gaz. Certaines avaient un sol basculant qui d�versait imm�diatement les cadavres dans la salle du four cr�matoire [21]. Le procureur en chef britannique lors du principal proc�s de Nuremberg, sir Hartley Shawcross, d�clara dans son discours de conclusion que � le meurtre [avait �t�] conduit comme une industrie de production de masse dans les chambres � gaz et les fours � de Buchenwald et d�autres camps [22].
Dans un livre publi� en 1947, le pr�tre fran�ais Georges H�nocque, ancien aum�nier de l�Acad�mie militaire de Saint-Cyr, pr�tendit avoir vu l�int�rieur de la chambre � gaz de Buchenwald, qu�il d�crivit en d�tail. Cette histoire pr�cise a �t� cit�e comme un bon exemple du genre de mensonges � propos de l�Holocauste que des personnalit�s m�me �minentes sont capables d�inventer [23].
Un autre pr�tre fran�ais et ancien d�tenu, Jean-Paul Renard, fit une all�gation identique � propos du camp dans son livre publi� peu de temps apr�s la guerre : � J�ai vu rentrer aux douches mille et mille personnes sur qui se d�versaient, en guise de liquide, des gaz asphyxiants. � Quand son compatriote et ancien d�tenu de Buchenwald Paul Rassinier fit remarquer au pr�tre qu�il n�y avait pas eu de chambre � gaz au camp, Renard r�pondit : � D�accord, mais ce n�est qu�une tournure litt�raire... et, puisque ces choses ont quand m�me exist� quelque part, ceci n�a gu�re d�importance. [24]
Dans un ouvrage publi� en 1948, l��crivain juif hongrois Eugene Levai accusa les Allemands d�avoir tu� des dizaines de milliers de juifs hongrois � Buchenwald dans les chambres � gaz [25].
Une brochure largement diffus�e par l�Anti-Defamation League du B�nai B�rith a �galement r�pandu le r�cit selon lequel des gens ont �t� gaz�s � Buchenwald [26].
En 1960 on d�clara officiellement que l�histoire des gazages � Buchenwald �tait une l�gende. Cette ann�e-l�, Martin Broszat de l�antihitl�rien Institut d�histoire contemporaine de Munich d�clara de mani�re pr�cise que personne n�avait jamais �t� gaz� � Buchenwald [27]. Le professeur A. S. Balachowsky, membre de l�Institut de France, d�clara de m�me en novembre 1971 : � Je viens � vous confirmer qu�il n�existait pas de chambre � gaz dans le camp de Buchenwald. [28] � L�auteur Konnilyn Feig a admis dans son ouvrage Hitler�s Death Camps que Buchenwald n�avait pas de chambre � gaz [29]. Aujourd�hui, aucun historien s�rieux ne pr�tend encore que des gazages se sont produits l�-bas.

Combien ont p�ri ?

Le nombre de personnes qu�on a estim� avoir p�ri � Buchenwald pendant qu�il �tait sous contr�le allemand varie consid�rablement. D�apr�s l�ancien d�tenu Elie Wiesel, le prolifique auteur juif et prix Nobel de la Paix en 1986, � [�] Buchenwald ils envoyaient chaque jour 10 000 personnes � leur mort � [30]. Cette d�claration extraordinairement peu s�rieuse est, malheureusement, trop typique de la rh�torique sp�cieuse de l�homme qui a �t� choisi pour diriger l�Holocaust Memorial Council, organisme officiel d�pendant du gouvernement am�ricain.
L��dition 1980 de la World Book Encyclopedia pr�tendait que � plus de 100 000 personnes � sont mortes dans le camp [31]. L�Encyclopaedia Judaica situe le nombre � 56 549 [32]. Raul Hilberg a �crit dans l��dition 1982 de l�Encyclopedia Americana que � plus de 50 000 d�tenus sont morts dans le complexe de Buchenwald � [33].
Le rapport du 24 avril 1945 des services de renseignements de l�arm�e am�ricaine (cit� plus haut) notait que le nombre total des d�c�s constat�s �tait de 32 705 [34]. Un rapport d�taill� de juin 1945 du gouvernement am�ricain au sujet de Buchenwald situait le total � 33 462, dont plus de 20 000 �taient morts dans les derniers mois chaotiques de la guerre [35].
Le Service international de recherches d�Arolsen, qui fait autorit� et qui d�pend de la Croix-Rouge internationale, d�clara en 1984 que le nombre des d�c�s document�s (de juifs comme de non-juifs) � Buchenwald �tait de 20 671, et de 7 463 pour Dora (Mittelbau) [36].
Bien que ces chiffres moins �lev�s le soient encore regrettablement, il est important de r�aliser que la grande majorit� de ceux qui sont morts � Buchenwald furent les victimes malheureuses d�une guerre catastrophique et non de la politique allemande. La plupart des autres furent assassin�s sur l�ordre de l�organisation communiste clandestine du camp. Plusieurs centaines furent �galement tu�s lors de bombardements alli�s. Lors d�un seul raid a�rien contre une grande usine de munitions pr�s du camp central, les bombardiers britanniques tu�rent 750 personnes, parmi lesquelles 400 d�tenus [37].

Atrocit�s am�ricaines et sovi�tiques

� la suite de la prise de contr�le de Buchenwald par les Am�ricains en avril 1945, environ 80 gardes allemands et employ�s du camp qui �taient rest�s furent sommairement assassin�s. Les d�tenus battirent � mort les Allemands avec brutalit�, parfois aid�s et encourag�s par des soldats am�ricains [38]. Entre 20 et 30 GI se relay�rent joyeusement pour battre � mort six jeunes allemands [39]. Des d�tenus r�quisitionn�rent �galement des jeeps am�ricaines et se rendirent dans la ville voisine de Weimar, o� ils se livr�rent au pillage et tu�rent au hasard des civils allemands [40].
Apr�s la guerre, la police secr�te sovi�tique dirigea Buchenwald comme un camp de concentration pour les � ennemis de classe potentiels � et autres civils allemands � virtuellement dangereux �. En septembre 1949, plus de quatre ans apr�s la fin de la guerre, il y avait encore 14 300 d�tenus dans le � camp sp�cial �. (Quand Buchenwald �tait sous contr�le allemand, le nombre des d�tenus n�atteignit pas 14 000 avant mai 1943.) Les conditions �taient horribles. Le responsable sovi�tique en charge des camps de concentration en Allemagne, le g�n�ral Merkulov, convint lui-m�me de la grave absence d�ordre et de propret�, en particulier � Buchenwald. Au moins 13 000 et jusqu�� 21 000 d�tenus sont morts dans Buchenwald sous autorit� sovi�tique, mais personne n�a jamais �t� puni pour les d�c�s et les mauvais traitements inflig�s dans ce camp tristement c�l�bre de l�apr�s-guerre [41].
Un ancien d�tenu a d�crit ses � cinq ann�es d�horrible isolement, d�humiliations, d�interrogatoires et d�an�antissement � dans le camp dirig� par les Sovi�tiques dans les termes suivants :

Les gens �taient de simples num�ros. Leur dignit� �tait sciemment pi�tin�e. Ils �taient affam�s sans piti� et d�vor�s par la tuberculose jusqu�� devenir des squelettes. Le processus d�an�antissement, qui avait �t� test� pendant des d�cennies, �tait syst�matique. Les cris et les g�missements de ceux qui ont souffert retentissent encore dans mes oreilles chaque fois que le pass� me revient en m�moire dans mes nuits sans sommeil. Il nous fallait regarder impuissants les gens p�rir selon le plan � comme des cr�atures sacrifi�es � l�an�antissement.
De nombreuses personnes anonymes furent happ�es par la machine d�an�antissement du NKVD [la police secr�te sovi�tique] apr�s la d�b�cle de 1945. Elles furent rassembl�es comme du b�tail apr�s la pr�tendue lib�ration et envoy�es moisir dans les nombreux camps de concentration. Beaucoup furent syst�matiquement tortur�es � mort. Un m�morial a �t� construit pour les morts du camp de concentration de Buchenwald. On choisit un chiffre des victimes qui s�appuyait sur de la pure fantaisie. Intentionnellement, seuls les morts de la p�riode 1937-1945 ont �t� honor�s. Pourquoi n�y a-t-il pas de m�morial honorant ceux qui sont morts de 1945 � 1950 ? D�innombrables fosses communes furent creus�es autour du camp dans la p�riode d�apr�s-guerre [42].

Dans un acte d�hypocrisie renversant, les dirigeants communistes d�apr�s-guerre de la � R�publique D�mocratique Allemande � ont transform� la zone du camp de Buchenwald en une sorte de sanctuaire la�que. Chaque ann�e, des centaines de milliers de personnes visitent le site, dot� de mus�es, d�un clocher, d�une sculpture monumentale et de m�moriaux d�di�s, assez ironiquement, aux � victimes du fascisme � [43]. Il n�y a rien pour rappeler aux visiteurs les milliers d�Allemands tomb�s dans l�oubli qui ont p�ri mis�rablement pendant les ann�es d�apr�s-guerre, quand le camp �tait dirig� par les Sovi�tiques.
L�histoire de Buchenwald, comme l�histoire de presque tous les camps de concentration allemands pendant la guerre, est un microcosme de tout ce qu�on raconte sur l�Holocauste. La description largement accept�e de Buchenwald, ainsi que celles des autres camps allemands, contraste fortement avec la r�alit� peu connue.


NOTES

[1]

Les informations de ce paragraphe proviennent de deux sources : � Buchenwald �, Encyclopaedia Judaica, New York et J�rusalem, 1971, vol. 4, p. 1442, 1445 ; et : rapport B-2833 du 18 juin 1945 du gouvernement am�ricain. Document 2171-PS, publi� dans la � s�rie rouge �, Nazi Conspiracy and Aggression (NC&A), Washington, DC, 1946-1948, vol. 4, p. 800-833. 

[2]

Rapport du 25 mai 1945 de l�arm�e am�ricaine. Document 2222-PS. Publi� dans : NC&A, vol. 4, p. 860-864 ; � German-Born NASA Expert... �, New York Times, 18 octobre 1984, p. Al, A12 ; � Ex-Nazi Denies Role... �, New York Times, 21 octobre 1984, p. 8. 

[3]

Document 2171-PS. NC&A, vol. 4, p. 800-833. 

[4]

2171-PS. NC&A, vol. 4, p. 832-833.

[5]

D�position de G�nther Reinecke � Nuremberg, 7 ao�t 1946. Publi� dans la � s�rie bleue � du TMI, Trial of the Major War Criminals Before the International Military Tribunal (IMT), Nuremberg, 1947-1949, vol. 20, p. 438, 441-442 ; dossier d�inculpation SS contre Karl Koch, 11 avril 1944. Document NO-2360. 

[6]

IMT, vol. 3, p. 514-515 ; vol. 5, p. 220-201 ; vol. 32, p. 267-269. 

[7]

� Clay Explains Cut in Ilse Koch Term �, New York Times, 24 septembre 1948, p. 3.

[8]

Interview avec Lucius D. Clay. Official Proceedings of the George C. Marshall Research Foundation. Transcription de la vid�o d�une interview diffus�e lors de la conf�rence � U.S. Occupation in Europe After World War II �, 23-24 avril 1976 � Lexington (Virginie), financ�e par la George C. Marshall Research Foundation, p. 37-38. (Je suis reconnaissant � Robert Wolfe des Archives nationales d�avoir appeler mon attention sur cette interview.)

[9]

Egon W. FLECK & Edward A. TENENBAUM, Buchenwald : A Preliminary Report, U.S. Army, 12th Army Group, 24 avril 1945. Archives nationales, Record Group 331, SHAEF, G-5, 17.11, Jacket 10, Box 151 (8929/163-8929/180). Je suis reconnaissant � M. Timothy Mulligan de la branche militaire des Archives nationales d�avoir appeler mon attention sur ce rapport. Voir �galement : Donald B. ROBINSON, � Communist Atrocities at Buchenwald �, American Mercury, octobre 1946, p. 397-404 ; et Christopher BURNEY, The Dungeon Democracy, New York, 1946, p. 21, 22-23, 28-29, 32, 33, 34, 44, 46, 49.

[10]

Internationales Buchenwald-Komitee, Buchenwald, Kongress, Berlin-Est, 1961.

[11]

Ernst FEDERN, � That German... �, Harper�s, ao�t 1948, p. 106-107. 

[12]

Christopher BURNEY, op. cit., p. 109, 124, 128-130. 

[13]

The Jewish Times [Baltimore]. Cit� dans : � On the Holocaust �, The Gay Paper [Baltimore], d�cembre 1981, p. 2. 

[14]

John MENDELSOHN, � Sources �, Prologue [National Archives, Washington, DC], automne 1983, p. 180 ; Konnilyn G. FEIG, Hitler�s Death Camps, New York, 1981, p. 96 ; d�position de K. Morgen, 7 ao�t 1946, IMT, vol. 20, p. 490 ; d�position le 12 novembre 1947 � Nuremberg (proc�s de l�IG Farben) de l�ancien d�tenu de Buchenwald Arnost Tauber. Reproduit dans : Udo WALENDY (�d.), Auschwitz im IG-Farben Prozess, 1981, p. 119 ; Roger MANVELL A. H. FRAENKEL, The Incomparable Crime, New York, 1967, p. 155 ; Buchenwald Camp : The Report of a Parliamentary Delegation, HMSO, Londres, 1945, p. 4, 5. 

[15]

� Official Army Report Lists Buchenwald as Extermination Factory �, The Washington Star, 29 avril 1945, p. A7. 

[16]

Rapport du Congr�s am�ricain sur les camps, doc. 159-L, IMT, vol. 37, p. 605-626 ; et Congressional Record (S�nat), 15 mai 1945, p. 4576-4582.

[17]

B. M. McKELWAY, � Buchenwald... �, The Washington Star, 29 avril 1945, p. Al, A7. 

[18]

Idem, p. A7 ; affidavit de H. Wilhelm Hamman du 6 mars 1947. NO-2328. (Hamman a �t� d�tenu de 1938 � avril 1945.) 

[19]

E. W. FLECK & E. A.TENENBAUM, Buchenwald : A Preliminary Report, 24 avril 1945 (cit� plus haut), p. 14 ; voir �galement les photographies d�enfants juifs d�tenus � Buchenwald dans : Robert ABZUG, Inside the Vicious Heart, Oxford, New York, 1985, p. 148-149. 

[20]

S. WIESENTHAL (lettre), Books & Bookmen [Londres], avril 1975, p. 5.

[21]

Document de Nuremberg 274-F (RF-301). IMT, vol. 37, p. 148. 

[22]

IMT, vol. 19, p. 434 ; NC&A, vol. suppl. A, p. 61. 

[23]

Georges HENOCQUE, Les Antres de la B�te, G. Durassi�, Paris, 1947, p. 115. Reproduit en fac-simil� et comment� dans : Robert FAURISSON, M�moire en d�fense contre ceux qui m�accusent de falsifier l�histoire, La Vieille Taupe, Paris, 1980, p. 185-191. 

[24]

Paul RASSINIER, Le Mensonge d�Ulysse, La Vieille Taupe, Paris, 1979 (1950), p. 133. 

[25]

Eugene LEVAI, Black Book on the Martyrdom of Hungarian Jewry, Zurich, 1948, p. 439.

[26]

Earl RAAB, The Anatomy of Nazism, ADL, New York, 1979, l�gende de la photographie en face de la page 21. Le mythe des gazages � Buchenwald a �galement �t� propag� dans : Francis TOMCZUK, � Days of Remembrance �, American Legion Magazine, avril 1985, p. 23.

[27]

Die Zeit, 19 ao�t 1960, p. 16 (�dition am�ricaine : 26 ao�t 1960). 

[28]

Germaine TILLION, Ravensbr�ck, Le Seuil, Paris, 1973, p. 263. 

[29]

K. FEIG, op. cit., p. 100. 

[30]

Stefan KANFER, � Author, Teacher, Witness �, Time, 18 mars 1985, p. 79. 

[31]

� Buchenwald �, World Book Encyclopedia, �dition de 1980, vol. 2, p. 550. 

[32]

Buchenwald �, Encyclopaedia Judaica, vol. 4, p. 1445. 

[33]

R. HILBERG, � Buchenwald �, Encyclopedia Americana, �dition de 1982, vol. 4, p. 677.

[34]

E. FLECK & E. TNENBAUM, Buchenwald : A Preliminary Report (cit� plus haut), p. 18. 

[35]

2171-PS. NC&A, vol. 4, p. 801. 

[36]

D�claration de Butterweck, officier de l��tat-civil d�Arolsen, 16 janvier 1984. Fac-simil� dans : Deutsche National-Zeitung [Munich], n� 18, 27 avril 1984, p. 10.  

[37]

Buchenwald Camp : The Report of a Parliamentary Delegation, op. cit., p. 5 ; 2171-PS ; NC&A, vol. 4, p. 821. 

[38]

Robert ABZUG, Inside the Vicious Heart, p. 49, 52. 

[39]

Marguerite HIGGINS, News Is a Singular Thing, Doubleday, 1955, p. 78-79.

[40]

Elie WIESEL, Legends of Our Time, Holt, Rinehart & Winston, New York, 1968, p. 140 ; Raul HILBERG, The Destruction of the European Jews, Holmes & Meier, New York, 1985, p. 987 [tr. fr. : La Destruction des juifs d�Europe, Fayard, [Paris], p. 853. � N.D.T.] 

[41]

� Bis 1950 : Buchenwald und Sachsenhausen �, Amerika Woche [Chicago], 11 mai 1985, p. 3 ; � Im Todeslager der Sowjets �, D. National-Zeitung [Munich], n� 47, 15 novembre 1985, p. 4 ; � Soviet Camps Busy, Berlin Paper Says �, New York Times, 10 septembre 1949, p. 6.

[42]

Lettre d�E. Krombholz d�Aschaffenburg, � Erlebnisbericht aus einem Sowjet-KZ �, D. National-Zeitung [Munich], n� 11, 9 mars 1984, p. 10. Voir �galement les dessins des conditions de vie � Buchenwald dirig� par les Sovi�tiques par l�ancien d�tenu Heinz M�ller, dans : D. National-Zeitung [Munich], n� 6, 3 f�vrier 1984, p. 5. 

[43]

� Nazi Death Camp... � (AP), Gazette-Telegraph [Colorado Springs, Colorado], 1er juillet 1984, p. H12 ; � At Buchenwald... �, New York Times, 14 avril 1985, p. 1, 29.


Akribeia, n� 4, mars 1999, p. 5-19


Akribeia
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Prix des n� 1 et 2 : 20,5 � fco ; des n� 3 et 4 : 21,5 � fco ; des n� 5 et 6 : 18 � fco.


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